La démarche d’évaluation des risques professionnels et la rédaction du « Document Unique » laisse bien souvent perplexe en raison de l’absence de formalisme imposé. La règlementation précise que l’évaluation doit être l’inventaire des risques identifiés spécifiques à une entreprise. Sa finalité n’est donc nullement de justifier l’existence d’un risque, quel qu’il soit, mais bien au contraire, de mette en oeuvre des mesures effectives visant à l’élimination des risques.

Dans le secteur du commerce de détail non alimentaire qui rassemble des activités très diverses : magasins de vêtements, magasins de jouets, magasins de meubles ou encore drogueries, pharmacies, librairies. Ce secteur représente de très nombreux points de vente, souvent de petite taille. Quelle que soit l’activité du magasin, les principaux risques auxquels les salariés sont exposés sont les mêmes : chutes, manutentions et ports de charges, utilisation de petit outillage, incivilités et agressions. Ils sont liés aux caractéristiques communes à l’ensemble de ces activités : contact avec la clientèle, manutention de marchandise, mise en rayon, réception de livraisons et déballage.

Quelques chiffres : les accidents du travail et maladies professionnelles ont des effets immédiats dans l’entreprise (journées perdues, augmentation du coût des cotisations). Une autre conséquence est la désorganisation liée à l’absence du salarié, avec des retards dans le travail, des défauts dans la réalisation. Au final, c’est la performance de l’entreprise qui est impactée.

[Par an, 15000 accidents du travail avec arrêt sont enregistrés. Les arrêts sont en moyenne de 63 jours pour un accident de travail et de 203 jours pour une maladie professionelle.]